IA et Tourisme: Par où commencer

On entend souvent parler d’intelligence artificielle (IA), mais pour beaucoup, ça peut sembler compliqué et difficile de savoir par où commencer. C’est pourquoi le Groupe de travail en intelligence artificielle et tourisme a décidé de créer ce guide. Il est là pour aider ceux qui débutent à comprendre les bases de l’IA et à voir comment elle peut être utilisée dans le tourisme.

L’objectif de ce guide est de rendre l’IA plus accessible et de montrer comment elle peut devenir un outil précieux pour améliorer et transformer les opérations dans le secteur touristique. Que vous soyez une petite entreprise ou une grande organisation, ce guide vous aidera à saisir les opportunités offertes par l’intelligence artificielle.

Nous avons voulu regrouper toute l’information pour bien comprendre l’intelligence artificielle, ses enjeux et son utilisation dans le monde du tourisme à un seul endroit et bien que le guide soit long, il a été rédigé dans le but de simplifier l’IA. Une table des matières a été ajoutée pour vous aider à naviguer et trouver rapidement les informations dont vous avez besoin.

Bonne lecture!

Section 1: Qu’est-ce que l’intelligence artificielle?

Avant de voir comment appliquer l’IA, c’est important de savoir ce que c’est et ce que ce n’est pas. Le mot IA est utilisé à toutes les sauces depuis la fin 2022 pour représenter à peu près n’importe quoi à des fins marketing. C’est le nouveau « buzzword » du moment (Il y a même des réfrigérateurs munis d’intelligence artificielle maintenant!).

Définition de l’Intelligence Artificielle (IA)

En résumé, l’Intelligence Artificielle, ou IA, est un domaine de l’informatique qui se concentre sur la création de systèmes capables d’effectuer des tâches nécessitant normalement une intelligence humaine. Ces systèmes sont un vaste ensemble de théories et de techniques qui visent à réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine pour réaliser une variété de tâches. Ces tâches incluent par exemple la génération de textes ou d’images, la reconnaissance vocale, la prise de décision et la traduction de langues.

En d’autres mots, l’IA permet aux machines de penser, d’apprendre et de d’effectuer des tâches comme des humains.

Comment ça marche?

L’IA fonctionne grâce à des algorithmes et des modèles de machine learning (apprentissage automatique) qui apprennent à partir de données. Vous pouvez le voir un peu comme l’apprentissage d’un nouvel instrument de musique: plus vous pratiquez, mieux vous jouez. L’IA fonctionne de la même façon.

Plus les systèmes d’IA traitent de données, plus ils deviennent précis et efficaces. Le processus d’apprentissage se fait généralement en trois étapes :

1. Collecte de données : Le système recueille des informations pertinentes pour la tâche.
2. Entraînement du modèle : Les algorithmes utilisent ces données pour repérer des modèles et des tendances.
3. Prédiction et ajustement : Le modèle prédit les résultats et s’ajuste en fonction des nouvelles données pour améliorer sa précision.

L’une des approches les plus courantes pour construire des systèmes d’IA est l’utilisation de réseaux de neurones artificiels, inspirés du fonctionnement du cerveau humain. Ces réseaux sont constitués de couches de neurones artificiels qui traitent et transmettent des informations. Le processus commence par la réception d’entrées (par exemple, des images, du texte ou des données audio) qui sont ensuite transformées et analysées par plusieurs couches de neurones avant de produire une sortie (par exemple, la reconnaissance d’un objet dans une image ou la génération de texte).

Prenons l’exemple de ChatGPT, un modèle de traitement du langage développé par OpenAI, pour illustrer le fonctionnement de l’IA. ChatGPT utilise un type particulier de réseau de neurones appelé “transformer”, qui est particulièrement efficace pour gérer des séquences de données, comme des phrases ou des paragraphes de texte. Lorsque vous donnez une requête à ChatGPT, il analyse les mots et les phrases pour comprendre le contexte et les relations entre eux. Ensuite, il génère des sorties en prédisant le mot suivant qui devrait apparaître, basé sur les modèles qu’il a appris à partir d’une grande quantité de textes écrits par des humains.

Les modèles de langage

Pour qu’un modèle de langage (language model ou LLM) comme ChatGPT soit efficace, il doit être formé sur un vaste ensemble de données. Ce processus de formation consiste à exposer le modèle à des millions, voire des milliards, d’exemples de données annotées. Par exemple, pour un modèle de traitement du langage, ces données peuvent être des livres, des articles de blog, des pages web, etc. Le modèle utilise ces exemples pour apprendre les structures grammaticales, les significations des mots et les contextes dans lesquels ils sont utilisés.

Pendant la formation, le modèle ajuste ses paramètres internes pour minimiser les erreurs dans ses prédictions. Ce processus est itératif et nécessite souvent des ressources informatiques importantes. Une fois formé, le modèle peut générer des résultats impressionnants et pertinents, même pour des entrées qu’il n’a jamais vues auparavant.

Types d’IA

Il existe différents types d’IA, chacune avec des applications et des technologies variées, répartis en deux catégories majeures :

• IA Générative : L’IA générative crée du contenu comme des textes, des images ou même des vidéos. Par exemple, ChatGPT peut générer du texte tandis que MidJourney peut créer des images à partir de descriptions textuelles.
• IA Analytique : L’IA analytique analyse des données pour fournir des analyses et des prévisions. Pensez aux systèmes de recommandation de films ou aux fils d’actualités sur les réseaux sociaux qui vous montrent les contenus les plus pertinents pour vous.

En bref, l’IA est une technologie puissante qui permet aux machines de simuler des capacités humaines en utilisant des algorithmes et des modèles de machine learning. Que ce soit pour générer du contenu, analyser des données ou prendre des décisions, l’IA offre des possibilités innovantes pour améliorer divers aspects de la vie et des affaires, y compris dans le domaine du tourisme.

Section 2 : Démystifier les craintes face à l’IA

L’intelligence artificielle suscite beaucoup de discussions et, inévitablement, certaines inquiétudes. C’est tout à fait normal de se poser des questions et d’avoir des préoccupations face à une technologie aussi puissante et transformative.

Dans cette section, nous allons explorer les plus grandes craintes liées à l’IA et les démystifier pour aider à comprendre comment la technologie peut être bénéfique sans être inquiétante.

La perte d’emploi 

Une des préoccupations les plus courantes est que l’IA va remplacer les travailleurs humains et entraîner des pertes d’emploi massives. Des études vont même jusqu’à prédire que près de 40% des emplois pourraient disparaître.

Pourtant, l’IA ne vise souvent pas à remplacer l’humain mais plutôt à lui faciliter la tâche. Les tâches automatisées par l’IA peuvent effectivement remplacer certaines fonctions, mais dans le domaine touristique, c’est difficile de penser que l’ensemble des fonctions d’une personne puissent être totalement remplacées par un ordinateur.

Par exemple, la technologie peut permettre à la personne aux ventes d’une attraction touristique ou d’un hôtel de réduire le nombre de courriels auquel elle doit répondre si une partie est traitée par l’IA, par contre, ça risque de permettre à cette même personne de se concentrer davantage sur des tâches à valeur ajoutée, comme de faire de nouvelles ventes, qui nécessite des compétences humaines uniques.

C’est important aussi de noter que l’IA crée également de nouvelles opportunités d’emploi. Dans le tourisme, l’IA peut générer des postes spécialisés tels que des analystes de données touristiques, des développeurs de chatbots personnalisés pour les services à la clientèle, et des experts en optimisation d’expérience utilisateur qui utilisent les données pour améliorer les services offerts aux visiteurs.

Bref, c’est certain que l’IA va avoir un impact sur les fonctions et les tâches des employés. À court terme, dans le tourisme, l’IA risque de ne pas remplacer des tonnes d’emplois, mais les personnes qui l’utilisent risquent de remplacer ceux qui ne l’utilisent pas.

Les questions éthiques

L’utilisation de l’IA soulève plusieurs questions éthiques auxquelles il est important de s’attarder. Ces préoccupations sont légitimes et elles devront être abordées à l’échelle mondiale pour garantir que la technologie soit utilisée de manière responsable et bénéfique. Voici un résumé des principaux enjeux éthiques:

Biais des données: Les systèmes d’IA sont aussi bons que les données sur lesquelles ils sont formés. Si ces données sont biaisées, les résultats le seront aussi. Par exemple, un algorithme de recrutement formé sur des données historiques biaisées peut perpétuer des discriminations existantes, favorisant certains groupes au détriment d’autres. Ce problème de biais peut avoir des conséquences graves, notamment en renforçant des stéréotypes et des inégalités.

Vie privée: À mesure que les systèmes d’IA deviennent plus sophistiqués, la frontière entre sécurité et surveillance s’estompe. L’utilisation de technologies comme la reconnaissance faciale ou les dispositifs domestiques intelligents soulève des préoccupations importantes en matière de vie privée et de sécurité. Par exemple, les caméras de surveillance équipées de reconnaissance faciale peuvent suivre les mouvements des individus, posant des risques de surveillance de masse et d’atteinte à la vie privée.

Transparence : Tous les acteurs de l’IA – des développeurs aux utilisateurs – méritent de comprendre comment les systèmes d’IA prennent des décisions. La transparence est essentielle pour garantir que les algorithmes ne soient pas utilisés de manière malveillante. Par exemple, dans le domaine financier, un manque de transparence dans les algorithmes de trading automatisé peut conduire à des manipulations de marché ou à des crises financières inattendues.

Responsabilité: À qui incombe la responsabilité lorsque les systèmes d’IA prennent des décisions ayant des impacts significatifs sur la vie humaine ? Que ce soit pour les véhicules autonomes ou les diagnostics médicaux, il est essentiel d’établir des lignes de responsabilité claires. Par exemple, si une voiture autonome est impliquée dans un accident, il est crucial de déterminer qui est responsable : le fabricant, le programmeur, ou le propriétaire de la voiture ?

Tous ces enjeux sont réels et devront au cours des prochaines années faire l’objet de discussion et d’actions de la part des gouvernements partout dans le monde. Toutefois les gouvernements ne sont pas les seuls qui devront prendre action et tant les développeurs que les utilisateurs ont leur part de responsabilité. Par exemple, sur notre site de iatourisme.com, pour faire preuve de transparence dans l’utilisation de l’IA, on s’assure de mentionner les textes ou les images qui ont été créés à l’aide de l’intelligence artificielle. Nous avons également développé un code d’éthique et adhérons aux principes de la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’IA, qui est un document élaboré pour guider le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle de manière éthique et responsable.

Les droits d’auteur

Un des autres enjeux de l’IA est de savoir qui détient les droits d’auteur sur un texte ou une œuvre générée par l’IA. Comme l’IA peut générer des contenus tels que des textes, des images et des vidéos, ça soulève la question de qui détient les droits sur un texte ou une image créée par une IA?

La question devient encore plus complexe quand on comprend comment fonctionne l’IA. Tel que mentionné dans la section sur les modèles de langage, dans son processus d’apprentissage, l’IA doit apprendre en se basant sur du contenu existant, souvent sur des millions de données. Alors si une image générée par l’IA est basée sur une image créée par un autre photographe, est-ce que le photographe original possède un droit d’auteur dans l’image générée par l’IA?

Traditionnellement, les droits d’auteur sont accordés à une personne physique qui a réalisé une création originale. Cependant, lorsqu’une IA génère une œuvre, il n’y a pas de créateur humain direct. Les œuvres générées par des algorithmes posent donc un défi aux concepts juridiques traditionnels des droits d’auteur.

Pour répondre à ces défis, certaines entreprises comme OpenAI ont adopté des politiques spécifiques concernant les droits d’auteur sur le contenu généré par leurs systèmes. Par exemple, selon les conditions d’utilisation de ChatGPT d’OpenAI, l’utilisateur qui fournit l’entrée à l’IA possède tous les droits, titres et intérêts relatifs au contenu généré. Cette approche vise à clarifier la propriété et à attribuer les droits d’auteur à la personne qui a initié le processus créatif, c’est-à-dire l’utilisateur, plutôt qu’au développeur de l’IA ou à l’IA elle-même.

Toutes les questions de droit d’auteurs ne sont pas encore résolues et devrons assurément l’être au cours des prochaines années. En établissant des règles claires et équitables, on va pouvoir encourager l’innovation tout en protégeant les droits et les intérêts des créateurs, des développeurs et des utilisateurs.

Les données confidentielles

De nombreuses entreprises se posent la question cruciale : « Est-ce que je peux mettre mes données confidentielles dans un outil d’IA ? » Cette interrogation est d’autant plus pertinente que les données confidentielles représentent souvent des actifs précieux et sensibles pour les entreprises. Alors, que se passe-t-il avec vos données lorsque vous les intégrez dans un outil d’IA ?

Les outils d’IA, surtout ceux basés sur le cloud, stockent souvent les données sur des serveurs à distance. Il est essentiel de vérifier où vos données seront stockées et quelles mesures de sécurité sont en place pour protéger ces informations sensibles contre les accès non autorisés.

Chaque fournisseur d’IA a des politiques de confidentialité et des conditions d’utilisation spécifiques. Ces documents expliquent comment les données des utilisateurs sont collectées, utilisées et partagées. Certains outils d’IA utilisent les données des utilisateurs pour améliorer leurs modèles, ce qui doit être clairement indiqué dans les conditions d’utilisation, avec la possibilité pour les utilisateurs de refuser cette utilisation.

Par exemple, avec ChatGPT, les comptes payant (Plus ou Teams) offrent la possibilité de choisir de ne pas faire utiliser vos informations dans les modèles d’IA. Cette fonctionnalité permet aux entreprises de contrôler strictement l’utilisation de leurs données confidentielles et de garantir que celles-ci ne seront pas utilisées pour améliorer les modèles d’IA de manière globale.

Pour protéger vos données confidentielles, choisissez des fournisseurs d’IA réputés et lisez attentivement leurs politiques de confidentialité. Utilisez des données anonymisées lorsque possible et si possible, prenez des comptes qui vous offrent la possibilité de conserver votre information privée.

L’IA va conquérir le monde

Une autre crainte courante est que l’IA devienne si puissante qu’elle finisse par prendre le contrôle de nombreuses sphères de la vie humaine, voire “conquérir le monde”. Cette peur est souvent alimentée par des scénarios de science-fiction et des récits sensationnalistes.

En réalité, l’IA est un outil créé et contrôlé par des humains. Les systèmes d’IA sont programmés pour réaliser des tâches spécifiques et ne possèdent pas de volonté propre.

Les algorithmes d’IA fonctionnent en traitant de grandes quantités de données pour détecter des modèles et faire des prédictions. Ils manquent de créativité, de compréhension contextuelle et d’intention propres à l’esprit humain.

Bien que les craintes de l’IA conquérant le monde soient compréhensibles, elles sont largement infondées dans le contexte actuel de la technologie. L’IA, quand elle est utilisée de manière responsable et éthique, a le potentiel d’améliorer considérablement notre quotidien sans représenter une menace existentielle. Il est important de continuer à surveiller et à réguler son développement pour garantir qu’elle reste un allié bénéfique pour l’humanité.

Les enjeux de développement durable

L’intelligence artificielle (IA), bien qu’innovante et puissante, soulève des préoccupations importantes en matière de développement durable. L’un des défis majeurs provient des ressources importantes nécessaires à son fonctionnement. Les algorithmes d’IA, en particulier ceux liés aux grands modèles de langage et d’apprentissage automatique, nécessitent une quantité considérable d’énergie pour être entraînés et opérés.

La consommation d’énergie des centres de données, qui hébergent les serveurs nécessaires au traitement des données massives, a un impact environnemental direct, notamment en raison des émissions de gaz à effet de serre. Les matériaux utilisés dans la fabrication de l’infrastructure technologique, comme les composants électroniques, peuvent également avoir un impact sur l’épuisement des ressources naturelles.

Pour mettre tout ça en contexte et donner des exemples:

• Une recherche sur ChatGPT consomme environ 10 fois plus d’électricité qu’une recherche sur Google. (Source: TheConversation)
• Une conversation moyenne avec ChatGPT consomme approximativement 500ml d’eau, des impacts considérables si l’on compte les 1,5 milliard d’utilisateurs mensuels. (Source: HEC Montréal)

Par contre, comme l’indique le World Economic Forum, l’IA possède aussi le potentiel d’être un levier pour le développement durable. Par exemple, elle peut aider à optimiser l’efficacité énergétique et à réduire l’empreinte carbone de certaines industries, en ajustant automatiquement les systèmes de gestion énergétique ou en optimisant les chaînes d’approvisionnement.

Plusieurs entreprises commencent à utiliser l’IA pour atteindre leurs objectifs de durabilité, comme mentionné par Les Affaires, en intégrant cette technologie pour suivre en temps réel la consommation d’énergie et les émissions de CO2 dans leurs opération.

L’impact écologique de l’IA reste un défi majeur et pour le secteur touristique, qui cherche de plus en plus à adopter des pratiques durables, l’utilisation de l’IA doit être réfléchie. Il est crucial d’évaluer l’impact environnemental des technologies employées et de favoriser des solutions qui minimisent leur empreinte écologique

Section 3 : Les utilisations de l’intelligence artificielle en tourisme

L’intelligence artificielle offre de nombreuses opportunités pour améliorer et optimiser les opérations dans le secteur touristique. Grâce à ses capacités avancées, l’IA peut transformer la manière dont les entreprises touristiques interagissent avec les clients, gèrent leurs opérations et planifient leurs stratégies.

Voici une liste de quelques-unes des principales utilisations de l’IA dans le tourisme.

Rédaction et création de contenu

• Rédaction / Révision de textes : Assister dans la rédaction et la révision de contenus pour les sites web, les brochures, les infolettrs et les blogs touristiques.
• Traduction : Traduire rapidement et avec précision des documents touristiques pour faciliter la communication avec une clientèle internationale.
• Réponse à des courriels ou chatbot : Automatiser la réponse à des courriels ou à un chat avec des assistants virtuels et des chatbots pour gérer les demandes fréquentes et libérer du temps pour les tâches plus complexes.
• Planification stratégique : Analyser les tendances et les données du marché pour aider à élaborer des stratégies de marketing et de développement.
• Brainstorming: Générer des idées novatrices et créatives en lien avec vos tâches quotidiennes que ce soit une planification stratégique, un slogan, un nom pour une campagne ou autre.
• Médias sociaux: Créer du contenu, gérer et animer les réseaux sociaux en créant des contenus captivants et engageants. 

Création ou édition d’images et vidéos

• Bannière : Générer et éditer des bannières publicitaires attrayantes pour les campagnes de marketing en ligne.
• Inspiration : Fournir des idées créatives pour les visuels de campagnes et les supports promotionnels.
• Mockup de sites web : Aider à créer des maquettes de sites web, facilitant le design et l’ergonomie.
• Idéation pour des logos : Proposer des concepts de logos en fonction des besoins et des préférences de l’entreprise.
• Création de vidéos avec texte : Générer des vidéos promotionnelles incluant du texte, des images et des animations pour captiver l’audience.
• Création d’avatars : Créer des avatars numériques pour les vidéos explicatives ou les interactions en ligne, rendant les communications plus engageantes.

Marketing et personnalisation

• Publicités (Ad Copy) : Créer des textes publicitaires efficaces en analysant ce qui fonctionne le mieux auprès des audiences cibles.
• Plan marketing/communications : Analyser des données pour élaborer des plans marketing plus précis et ciblés, maximisant ainsi l’impact des campagnes.
• Personnalisation des offres : Personnaliser les offres et les recommandations en fonction des préférences et du comportement des clients, augmentant ainsi la satisfaction et la fidélité des clients.

Gestion et optimisation des opérations

• Gestion des réservations : Automatiser les réservations de chambres d’hôtel, de restaurants et d’activités touristiques, simplifiant ainsi le processus pour les clients et le personnel.
• Optimisation des prix : Utiliser des algorithmes de tarification dynamique pour ajuster les prix en temps réel en fonction de la demande et de la concurrence, maximisant ainsi les revenus.
• Sécurité et surveillance : Utiliser l’IA pour surveiller les lieux touristiques et détecter les comportements suspects ou les situations d’urgence, améliorant ainsi la sécurité des visiteurs.
• Planification d’itinéraires : Créer des itinéraires de voyage personnalisés en fonction des préférences des clients, offrant des expériences de voyage uniques et sur mesure.
• Collecte de données (Scraping) : Extraire et analyser des données à partir de diverses sources en ligne, offrant des insights précieux pour la prise de décision.
• Gestion des stocks : Optimiser la gestion des stocks de produits et de fournitures en fonction des prévisions de la demande.

Formation et assistance

• Service à la clientèle : Répondre aux appels vocaux des clients, fournir des informations et résoudre des problèmes de manière efficace et rapide.
• Chatbots multilingues : Fournir un support client instantané dans plusieurs langues pour mieux servir une clientèle internationale, améliorant ainsi l’expérience client.
• Formation des employés : Utiliser des simulations d’IA pour former les employés à divers scénarios de service à la clientèle, améliorant leurs compétences et leur préparation.

Développement et programmation

• Excel ou Google Sheets : Automatiser les tâches répétitives dans des feuilles de calcul, améliorant ainsi l’efficacité des analyses de données. L’IA peut aussi vous aider à créer des formules dans les logiciels comme Excel ou Google Sheets.
• Application Web : Utiliser l’IA pour créer des applications web intelligentes qui améliorent l’expérience utilisateur.

La liste des applications de l’IA dans le secteur touristique est aussi vaste que celle des outils disponibles. La première étape pour intégrer l’IA consiste souvent à identifier les besoins spécifiques au cours de vos opérations quotidiennes, afin de déterminer s’il existe une application particulière capable d’optimiser vos processus.

En intégrant ces diverses applications de l’IA, les entreprises touristiques peuvent non seulement améliorer leur efficacité opérationnelle mais aussi offrir des expériences plus personnalisées et mémorables à leurs clients.

Section 4 : Les outils de l’IA

Actuellement, il existe plus de 5 000 outils différents d’intelligence artificielle capables d’accomplir une multitude de tâches variées.

La réalité est que si vous débutez, vous devriez vous concentrer d’abord et avant tout sur un outil de génération de texte parce que c’est un outil polyvalent qui va vous aider à réaliser diverses tâches tout en vous familiarisant avec les requêtes (prompts) et la communication avec les machines.

Parmi la multitude d’outils disponibles, le pionnier et le plus utilisé à ce jour est ChatGPT d’OpenAI. C’est un outil facile d’utilisation qui est reconnu pour sa capacité à comprendre et à répondre de manière naturelle et cohérente, ce qui en fait un excellent point de départ pour les débutants.

Pour découvrir les outils les plus performants et pertinents dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée au tourisme, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée aux Outils et Ressources qui présente les grandes catégories d’outils en IA, avec des descriptions détaillées et une liste des meilleurs outils disponibles.

Et si vous êtes curieux de connaître nos favoris, jetez un coup d’œil à notre article sur le Top 5 des outils d’IA pour le tourisme. On y passe en revue les outils les plus innovants et efficaces pour vous aider à optimiser vos opérations touristiques.

Section 5 : Comment utiliser un outil de génération de texte

Pour tirer le meilleur parti des outils d’IA, c’est essentiel de savoir comment les utiliser efficacement. Dans cette section, nous allons explorer des concepts clés tels que les requêtes, le prompt engineering et comment formuler des requêtes optimales.

Comprendre les requêtes

Dans le monde des générateurs de texte, une requête, aussi appelée “prompt”, est l’instruction que vous fournissez à l’outil pour générer du contenu. Pensez à la requête comme à une question ou une directive que vous donnez à la machine pour qu’elle vous aide à produire un texte. C’est la base des outils de génération de textes ou d’images.

Par exemple, si vous voulez écrire un article sur les meilleures destinations de vacances au Québec, votre requête pourrait être : “Écrire un article sur les meilleures destinations de vacances au Québec, en incluant des conseils de voyage et des activités recommandées.”

Pour maximiser l’efficacité des réponses de l’IA, c’est crucial de formuler des requêtes claires et précises.

Formuler une requête efficace

La clé pour obtenir des résultats satisfaisants avec un générateur de texte réside dans la formulation de votre requête. Comme on dit souvent: “Garbage in, Garbage out”. Si votre requête de départ n’est pas efficace, le résultat va être décevant.

L’acronyme ROF (Rôle, Objectif, Format) est un excellent cadre pour structurer votre demande afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Voici comment utiliser cette méthode :

Étape 1 – Rôle

La première étape consiste à définir clairement le rôle que vous souhaitez que l’IA joue. Cette étape inclut un contexte sur votre entreprise et qui est votre public cible pour le contenu que vous générez.

Une bonne formulation commence souvent par : “Je veux que tu agisses comme …” ensuite vous indiquer le rôle que vous souhaitez que prenne l’outil. À cette étape-ci, vous pouvez lui demander d’agir par exemple comme:

• Un expert en réseaux sociaux
• Un rédacteur
• Un consultant en organisation d’entreprise
• Un coach de vie
• Un CFO
• Un guide touristique
• Ou n’importe quel autre rôle que vous souhaitez lui donner.

Ensuite, vous devez des informations sur votre organisation, le nom, qui vous êtes et qui est votre public cible.

Pour l’étape 1, un bon exemple de prompt serait le suivant:

“Je veux que tu agisses comme un directeur marketing pour Voiles en Voiles, un parc d’aventures pour la famille avec des parcours aériens situé à Montréal, Québec. Le public cible de Voiles en Voiles est celui des familles de la grande région de Montréal qui aime les activités de plein-air en famille.”

En définissant le rôle et le contexte, vous aidez l’IA à comprendre son positionnement et à adapter son langage et ses conseils en conséquence.

Étape 2 – Objectif

L’objectif est l’élément central de votre requête. Il décrit ce que vous attendez de l’IA et les résultats que vous espérez obtenir. Soyez précis sur la manière dont l’IA doit vous aider et ce que vous souhaitez obtenir comme résultat final. Incluez tous les détails pertinents pour que l’IA comprenne parfaitement votre demande et n’hésitez pas à donner des exemples de ce que vous voulez.

Votre objectif peut être par exemple de demander au générateur de texte de:

• Rédiger
• Expliquer
• Brainstormer
• Traduire
• Résumer
• Faire une liste
• Analyser

Pour l’étape 2, un bon exemple de prompt serait le suivant:

“Je veux que tu m’aides à élaborer une stratégie de contenu pour augmenter l’engagement sur les réseaux sociaux de 20 % en six mois.”

En définissant clairement l’objectif, vous guidez l’IA vers des résultats qui répondent précisément à vos besoins.

Étape 3 – Format

La dernière étape est de spécifier le format de la réponse que vous attendez. Ça inclut le ton, le style, la langue, la longueur et toute autre contrainte que vous jugez pertinente. En donnant ces indications, vous permettez à l’IA de produire un contenu qui s’aligne parfaitement avec vos attentes.

Dans l’étape du format, vous pouvez inclure toutes les contraintes utiles au résultat que vous souhaitez obtenir, par exemple:

• Le ton: Vous pourriez demander à l’IA d’utiliser un ton professionnel, humoristique, persuasif ou informel.
• Le format: Vous pourriez demander d’obtenir l’information dans un tableau, une liste à puce, un graphique ou autre.
• La langue: Vous pourriez demander d’avoir le résultat en français, en anglais, en espagnol ou même en Esperanto.
• La longueur souhaitée: Vous pouvez spécifiez le nombre de mots recherché.

En spécifiant le format, vous vous assurez que le contenu généré sera non seulement pertinent mais aussi utilisable tel quel, avec peu ou pas de modifications nécessaires.

Tester, tester et tester

Utiliser efficacement les outils d’IA commence par la maîtrise des requêtes. En définissant le rôle et le contexte, en indiquant l’objectif, et en spécifiant le format, vous donnez à l’IA toutes les informations nécessaires pour produire un contenu qui répond exactement à vos attentes.

N’hésitez pas à expérimenter avec différents prompts et à ajuster vos méthodes en fonction des résultats obtenus. C’est vraiment en testant que vous allez être capable de trouver ce qui fonctionne pour vous.

Section 6 : Par où commencer dans son organisation

L’intelligence artificielle, bien qu’elle présente un grand potentiel, peut parfois sembler complexe à mettre en œuvre si on ne sait pas par où commencer. Si vous envisagez de l’intégrer dans votre organisation, cette section présente les premières actions suggérées pour maximiser les bénéfices tout en réduisant les risques. En mettant en oeuvre ces actions, ça va vous permettre d’éviter les pièges courants et de mieux préparer votre équipe à tirer parti de la technologie.

Je vous recommande également de consulter le billet de blogue de Pierre Bellerose, « 10 étapes pour démarrer l’intégration de l’IA pour une entreprise touristique » qui fournit un survol des conseils concrets et pratiques pour les entreprises qui souhaitent franchir le pas vers l’IA, tout en respectant les réalités du secteur touristique.

Voici maintenant 5 actions clés pour bien débuter l’intégration de l’IA dans votre organisation.

1) Adopter un cadre d’utilisation de l’Intelligence Artificielle

Pour commencer, une organisation devrait toujours adopter un cadre clair et bien défini de l’utilisation l’IA. Ça va vous permettre de faire une réflexion sur le sujet, d’obtenir l’approbation de la direction et de mettre en place une politique d’utilisation qui couvre les aspects éthiques et opérationnels afin de s’assurer d’une utilisation responsable.

Cette politique d’utilisation devrait normalement inclure les éléments suivants:

• Respect des données personnelles : L’IA repose souvent sur l’analyse de grandes quantités de données, y compris des données sensibles ou personnelles, c’est donc important de mettre des limites pour s’assurer de se conformer aux lois de protection des données (comme la loi 25 au Québec) et d’assurer la sécurité et la confidentialité des informations collectées.
• Responsabilité humaine : L’IA doit être supervisée par des humains, en particulier pour les décisions critiques. Vous devriez mentionner dans votre cadre d’utilisation que la responsabilité finale incombe à un humain et non à une machine. C’est aussi important de s’assurer que chacun des textes rédigés par les outils de génération de textes soient relus par des humains avant d’être publié afin de s’assurer du contenu et de se protéger contre des hallucinations de l’IA.
• Transparence : Il est important d’informer les clients et les employés sur la façon dont l’IA est utilisée. Par exemple, si vous utilisez un chatbot pour répondre aux questions des clients, il est recommandé d’indiquer clairement qu’il s’agit d’une IA. Même chose si vous utilisez des images générées par l’IA, c’est une bonne pratique que d’indiquer que l’image a été générée par MidJourney par exemple (comme nous le faisons sur notre site).
• Cadre éthique : Vous devriez définir des principes qui encadrent l’utilisation de l’IA afin d’éviter des dérives, comme les biais ou les discriminations dans les décisions automatiques.
• Gouvernance et supervision : Mettre en place une équipe ou un comité qui supervise l’utilisation de l’IA, évalue son impact, et s’assure qu’elle respecte les valeurs de l’organisation. Cette équipe doit être responsable de la mise à jour régulière du cadre d’utilisation et de la surveillance des pratiques.

Le Groupe de travail va rendre disponible sous peu un modèle de “Politique et directives sur l’utilisation de l’intelligence artificielle” qui peut vous servir de base.

2) Évaluer les besoins de son organisation

Une fois que le cadre d’utilisation est en place, il faut identifier où l’IA peut réellement faire une différence dans votre organisation. L’IA est particulièrement efficace pour certaines tâches qui peuvent être automatisées, mais il est essentiel de bien déterminer ses besoins.

Voici des pistes de comment bien évaluer ses besoins spécifiques :

• Administration et opération interne : Vos besoins peuvent être dans la gestion et l’administration quotidienne des opérations à l’interne. Que ce soit pour des besoins marketing, pour la gestion des opérations, pour la comptabilité ou encore pour les ressources humaines. Vos besoins peuvent même être au niveau de la gestion pour effectuer des tâches de brainstorming sur votre prochaine planification stratégique ou encore sur l’analyse de dossiers.
• Tâches répétitives : Identifiez les processus qui prennent du temps et qui sont répétitifs, comme la gestion des réservations, les réponses aux courriels ou la gestion des inventaires. Ce sont des tâches que l’IA peut facilement automatiser.
• Optimisation des processus d’opérations : L’IA peut aussi optimiser les processus plus complexes, comme la gestion des flux de visiteurs, l’analyse des données de vente, ou encore l’ajustement des prix en fonction de la demande en temps réel. Ce qui peut aider à améliorer l’efficacité globale de l’organisation.
• Personnalisation de l’expérience-client : L’IA peut analyser les préférences des clients pour offrir des recommandations personnalisées, améliorer l’expérience utilisateur sur le site web ou anticiper les besoins des visiteurs.
• Automatisation des tâches sans valeur ajoutée : Vous pouvez aussi laisser l’IA prendre en charge les tâches administratives simples, ce qui permet à vos employés de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et à forte valeur ajoutée.

Quand l’intelligence artificielle a connu son “boom” à la fin 2022, il y a eu plusieurs articles qui prédisaient que des tonnes d’emplois allaient être perdus à cause de l’automatisation. Par contre, à ce jour, ces prédictions ne se sont pas réalisées. Ce sont plutôt les fonctions et les tâches qui évoluent et qui changent.

Dans l’évaluation des besoins de votre organisation, l’objectif ne devrait pas être de remplacer les employés, mais plutôt de simplifier et automatiser les tâches répétitives et sans grande valeur ajoutée. Ce qui va permettre à vos employés de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et créatives, où leurs compétences humaines feront vraiment la différence. L’IA ne va pas remplacer l’humain, mais redéfinir son rôle en le rendant plus enrichissant et à plus forte valeur ajoutée.

L’impact pour les employés devrait même être bénéfique, parce qu’en étant libérés des tâches monotones, ils se sentiront plus valorisés et pourront développer des nouvelles compétences qui sont plus enrichissantes.

3) Identifier un “champion” interne

Pour que l’intégration de l’intelligence artificielle soit efficace et que ça ne tombe pas dans les les limbes, une bonne façon est de désigner un porteur de projet interne ou un champion de l’IA. Ce champion n’a pas besoin d’être quelqu’un en TI, ça doit simplement être un membre de l’équipe qui comprend bien les processus internes de l’organisation et qui comprend les opportunités offertes par l’IA.

Son rôle va être de faire avancer le dossier à l’interne, de superviser l’ensemble du projet et de faciliter la communication entre les équipes. C’est aussi cette personne là qui devient imputable du projet.

Le champion de l’IA doit aussi :

• Coordonner les initiatives d’IA au sein de l’organisation.
• Continuer de se former pour découvrir les nouveaux outils disponibles
• Faire une veille de ce qui se fait ailleurs dans l’industrie
• S’assurer que les objectifs sont respectés et que l’IA est bien alignée avec les besoins stratégiques de l’entreprise.
• S’assurer que l’organisation respecte son cadre d’utilisation.

Ce rôle est crucial pour maintenir le cap et garantir que l’IA soit intégrée de manière progressive et pertinente.

4) Former les équipes

Une fois le champion désigné, il est tout aussi important de former les équipes internes pour qu’elles soient prêtes à travailler avec l’intelligence artificielle. La formation est essentielle pour que les employés comprennent non seulement comment utiliser les nouveaux outils d’IA, mais aussi comment les intégrer dans leurs tâches quotidiennes.

Tous les employés de votre organisation devraient minimalement avoir une formation qui comprend :

• Introduction aux outils IA : Familiariser les équipes avec les outils qui seront utilisés, comme les assistants virtuels (ChatGPT et al.).
• Sensibilisation aux enjeux de l’IA : Former les équipes sur les implications éthiques et techniques, notamment la gestion des données, la confidentialité et l’utilisation responsable de l’IA.
• Ateliers pratiques : Proposer des sessions pratiques pour que les employés puissent tester les outils IA dans des cas concrets, afin de comprendre comment ça améliore leurs tâches.

Par contre, le processus d’adoption de l’IA ne s’arrête pas à une seule formation. C’est important de continuer à accompagner les équipes pour s’assurer qu’elles maîtrisent bien les outils et qu’elles en prennent avantage.

Il existe plusieurs formations en personne ou en ligne sur le sujet auxquelles vous pouvez participer. Il en existe moins par contre dans le domaine du tourisme.

Petit commentaire éditorial: Frédéric Gonzalo offre deux formations de 90 minutes chacune pour apprendre les bases de l’IA générative et les outils de l’IA pour le marketing. Je recommande ces formations parce que (1) ce sont d’excellentes formations concrètes et applicables et (2) elles sont données par un excellent vulgarisateur qui comprend bien la réalité de l’industrie touristique.

5) Utiliser et créer des outils personnalisés

Une bonne manière de débuter est de créer un Assistant IA personnalisé (Custom GPT) pour votre organisation dans ChatGPT (Il existe des concepts similaires avec Gemini ou Claude). Pour ce faire, vous aurez besoin d’un compte Plus, Teams ou Entreprise, soit un compte payant à partir de 20$US / mois.

Cet Assistant IA personnalisé va vous permettre d’ajouter des informations spécifiques à votre organisation, comme des documents internes, les rapports annuels et les données de votre site web, et d’être capable de fournir des réponses précises et adaptées aux besoins de votre équipe.

Avec cet Assistant, vous allez pouvoir lui poser toutes les questions que vous souhaitez sur votre entreprise et il va se référer aux informations que vous lui avez fournies comme référence. Par exemple, si vous souhaitez faire une planification stratégique, plutôt que de devoir lui donner tout le contexte de votre organisation, il pourra se baser sur les informations déjà fournies.

Voici un petit guide sur comment créer votre propre Assistant IA personnalisé.

Conclusion

Nous espérons que ce guide a réussi à démystifier l’intelligence artificielle et à montrer comment elle peut être un atout précieux pour le secteur touristique. L’IA peut sembler complexe au premier abord, mais avec les bonnes informations et un peu de pratique, elle devient accessible à tous, même à ceux qui débutent.

Que vous soyez une petite entreprise ou une grande organisation, l’IA offre des opportunités incroyables pour améliorer vos opérations, personnaliser l’expérience de vos clients et optimiser votre marketing. En intégrant ces technologies, vous pouvez non seulement augmenter votre efficacité, mais aussi offrir des services innovants et mémorables à vos visiteurs.

N’oubliez pas, l’IA est là pour vous aider et non pour vous remplacer. Elle peut automatiser des tâches répétitives, analyser des données complexes et même créer du contenu, vous laissant ainsi plus de temps pour vous concentrer sur ce que vous faites de mieux : offrir des expériences exceptionnelles à vos clients.

Nous vous encourageons à explorer les outils et les techniques présentés dans ce guide. Commencez petit, expérimentez et voyez comment l’IA peut transformer votre entreprise touristique. Avec une approche réfléchie et éthique, l’intelligence artificielle peut devenir un partenaire clé dans votre succès futur.

Merci de nous avoir accompagnés dans cette exploration de l’IA et du tourisme. Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos projets et espérons que ce guide vous sera utile dans votre cheminement vers l’innovation et l’excellence.

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Note: Nous tenons à vous informer que l’intelligence artificielle a été utilisée comme outil pour l’aide à la rédaction du contenu de cet article et la création d’images. Tout le contenu publié a été minutieusement vérifié, édité et approuvé par les auteurs de cet article afin de garantir sa qualité et sa pertinence.